Muer à l'infini
Quatre photographies issues de la série, impression pigmentaire sur Hahnemühle Fine Art Pearl et Canson Arches BFK Rives White
La peau - surface du corps, enveloppe, frontière ou membrane poreuse entre l’intérieur et l’extérieur - possède une étonnante capacité de régénération. Elle devient ici le fil conducteur d’une réflexion sur notre rapport au vivant et à la terre.
Ce projet explore différentes formes de peaux : celle de la terre, photographiée dans le désert, à celles d’animaux, en passant par des mises en scène surréalistes d’un corps-chrysalide humain. Les frontières entre le vivant et non vivant s’effacent.
Il s’agit de faire peau, de muer, de se métamorphoser. Ainsi, muer à l’infini revient à reconnaître notre appartenance à une matière commune.
La peau devient alors un espace de passage et de transformation, un lieu où s’inscrit notre relation au monde, toujours en mouvement, toujours en devenir